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Mot du curé
Un été pour se reconnecter, se ressourcer et rayonner
L’été alpin, avec ses douces chaleurs, ses longues journées lumineuses et ses moments de tranquillité, nous invite à la réflexion et au ressourcement. C'est une belle période pour apprécier les merveilles que Dieu nous offre. Profitons de ces jours ensoleillés pour nous reconnecter à la nature et à notre foi. Que ce soit lors d'une promenade en plein air, d'une visite à une chapelle, d’un passage près d’une grotte, ou simplement en prenant quelques instants pour prier sous un arbre, chaque moment peut nourrir notre esprit et apaiser notre âme.
Cette saison est aussi une belle occasion pour renforcer nos liens de charité et de fraternité. En rendant service à un voisin, en participant à des activités communautaires ou en prêtant attention aux plus démunis, chaque geste de bonté contribue à un monde plus juste et solidaire. Jésus nous dit : "Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux" (Matthieu 7:12).
Durant la période estivale, n'oublions pas de nourrir notre foi, source de paix et de joie. Les sacrements, piliers de notre vie chrétienne, nous permettent de rester proches de Dieu et de recevoir sa grâce. N'hésitons pas à franchir les portes des églises locales lors de nos voyages, où nous trouverons un accueil chaleureux et un havre de paix. Prenons le temps d'assister à la messe dominicale, de nous confesser ou de recevoir l'Eucharistie. Où que nous allions, emmenons le Christ avec nous et rayonnons de sa Grâce !
Cet été offre également de nombreuses occasions de se cultiver et de se divertir. Pourquoi ne pas lire un bon livre ou profiter des nombreux événements culturels et festifs tels que le Montreux Jazz Festival, le Venoge Festival, le Paléo Festival, le mi-été de Taveyanne ou le Metanoia Festival ? Ou encore le ciné plein air à l’Abbaye de Salaz …
En point d’orgue de cette saison estivale, nous célébrerons la fête nationale du 1er août et l’Assomption le 15 août, des moments de joie et de rassemblement. Pour clore l'été en beauté, rejoignez-nous à la Kermesse de Gryon le 25 août, à l'ombre de Saint François d'Assise !
Pour nos jeunes, l’été est aussi une opportunité d’exploration et de croissance spirituelle. Participer à des camps de jeunes ou de scouts, à des pèlerinages ou des groupes de prière peut être à la fois enrichissant et formateur. Que cette période soit remplie de découvertes et de joyeuses rencontres !
Je vous souhaite un été de paix, de joie et de bénédictions. Que la Vierge Marie veille sur chacun de vous et que le Christ vous accompagne dans chaque moment !
(infomesses + juillet août 2024)
Documents
Feuilles dominicales
Pas de vertus médicinales
Malheureusement, ces deux narcisses n’ont pas de vertus médicinales ; au contraire même, car ils peuvent provoquer des empoisonnements graves. Mais ils ont la capacité de se démultiplier et de redonner vie à un endroit en voie de désertification.
La preuve en est déjà inscrite dans la Bible au chapitre 35 d’Esaïe, qui commence par l’annonce réjouissante de la transformation du désert et de la terre aride en tapis de fleurs de narcisse.
Par ce texte, Esaïe nous invite aussi à un changement radical de perspective en se posant une question essentielle : comment résister au mal et le combattre ?
La venue des narcisses dans le désert prouve que même sur des terres arides, où il n’est pas possible de combattre cette fin inéluctable de toute vie, il y a toujours une possibilité d’espoir de voir renaître une fleur. Cette dernière marque le combat pour le bien. Le désert est éradiqué et la terre aride disparaît par l’irrigation et la présence cachée des bulbes de narcisse.
Pour Esaïe, la présence de Dieu, même invisible, est la garantie du triomphe du bien, de la justice et de la paix. Toute l’articulation du texte est là. Il nous rappelle que ce n’est pas le mal qui fait fuir le bien, mais le bien qui faire fuir le mal (les narcisses fleurissent dans le désert). On ne combat pas la violence, on fait œuvre de paix. On ne lutte pas contre l’obscurité, mais on peut apporter la lumière. Finalement, on ne peut jamais lutter contre la mort, mais on peut se battre pour la vie.
Il y a vraisemblablement ici l’assise d’une sagesse commune à tous. Dieu sait que le mal est étendu, mais Il ne se laisse pas conduire par lui. Il apporte par sa seule présence comparée à une eau bienfaisante, la restauration du beau et la guérison de la vie.
Les bulbes de narcisse sont là, cachés dans le sol. C’est en devenant sensible à la présence de Dieu, que le désert, la terre aride, comme notre cœur se changent en champs de fleurs.
Source : P. Geoffroy, La Bible et les Plantes, Passiflores, 94 p. Janvier 2014
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