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Halloween, la Toussaint et la commémoration de tous les fidèles défunts sont trois fêtes automnales qui se suivent. Pour éviter de les confondre et comprendre leur origine respective, nous vous proposons un éclairage. Bonne lecture !
La nuit du 31 octobre au 1er novembre, la tradition anglo-saxonne (qui s’est répandue dans nos contrées) veut que les enfants se déguisent en fantômes, sorcières et divers monstres afin de sonner aux portes pour quémander des friandises. Néanmoins les origines de cette fête sont bien plus anciennes !
En effet déjà au VIème siècle avant Jésus-Christ, les Celtes célébraient « Samain » (qui veut dire "réunion" en celte) dans la nuit du sixième jour de la pleine lune du mois de novembre, soit du 31 octobre au 1er novembre de notre calendrier contemporain. Les familles se rassemblaient alors pour festoyer, fêter le début de la saison hivernale et éloigner les mauvais esprits. Il faut ensuite attendre le XVIIIème siècle pour que cette fête devienne, en Irlande, « Halloween », terme qui comprend la contraction des mots « All Hallows Eve », ce qui se traduit par « la veille de tous les saints ». Elle « s’américanisera » par la suite sous la forme qu’on lui connaît aujourd’hui.
Quant à son lien avec la Toussaint ? Il est possible que les pape Grégoire III et IV aient déplacé, aux VIII et IXème siècles, la fête de la Toussaint au 1er novembre afin d’englober cette fête païenne dans le calendrier chrétien. En effet, cette dernière était alors célébrée après Pâques ou la Pentecôte.
La Toussaint est une fête majeure qui honore tous les saints (connus et inconnus). Dans la liturgie du rite romaine, celle-ci a le statut de « solennité » ce qui signifie que sa célébration est de grande importance (au même titre que l’Epiphanie, Pâques, la Pentecôte ou encore la Fête-Dieu). Sa célébration liturgique commence le soir du 31 octobre, aux Vêpres, et se termine le 1er novembre en fin de journée. La Toussaint est fêtée un jour avant la célébration de la Commémoration de tous les fidèles défunts, le 2 novembre. Les premières occurrences de cette célébration apparaissent en Occident dès le VIIIème siècle sous le pontificat de Grégoire III. Par la suite vers 835, c’est le pape Grégoire IV qui prescrira la célébration de la Toussaint dans toute la chrétienté. Les Eglises d’Orient – Eglises orthodoxes et catholiques de rite byzantin – célèbrent le dimanche de tous les Saints le dimanche qui suit la Pentecôte, 56 jours après Pâques.
La Commémoration de tous les fidèles défunts provient de la veillée des morts que les premiers chrétiens accomplissaient en suivant celle pratiquée par les juifs. Un office spécifique dédié aux défunts est ensuite attesté au IXème siècle. En 998 en effet, un abbé de Cluny instaure une journée consacrée à la commémoration de tous les fidèles défunts le 2 novembre, dans la continuité des célébrations plus légères et joyeuses de la Toussaint. Cette décision sera ensuite approuvée par le pape Léon IX au Xème siècle. Trois siècles après, cette célébration devient une fête universelle de l’Eglise catholique romaine. Les Eglises d’Orient – Eglises orthodoxes et catholiques de rite byzantin – commémorent plusieurs fois dans l’année les défunts, principalement le samedi, jour où le corps du Christ fut placé dans le tombeau. Bien que cette journée puisse rappeler à nos cœurs la perte douloureuse de nos proches, elle est aussi un jour d’espoir car elle rappelle la vie éternelle offerte par le Christ mort et ressuscité sur la croix.
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